A propos du club

A propos du club MAKS

La création de notre club se perd dans la lointaine époque des dernières décennies du XXe siècle, quand flamboyait au virage de la rue des Amandiers le panneau PARIS POUR LES JEUNES au-dessus de l’ample bâtisse vibrant d’innombrables activités (recensement intéressant en comparaison d’aujourd’hui) qui allait lui servir de demeure et sanctuaire durant de très nombreuses années.

 

Sa physionomie et sa singularité apparaissent lorsqu’on revient en arrière, exactement à l’été 1990, lorsque  “Les Amandiers de Ménilmontant” accueillirent le Stage international d’été de l’I.K.D.S. dont la tenue n’était plus possible à Rovinj, en Croatie, à la veille du déchaînement de la guerre en Yougoslavie.

 

Se trouvèrent réunis à cette occasion dans notre dojo bon nombre de karatékas shotokaï venus non seulement des divers clubs de France, mais aussi du Shudokan de Liège et de la Suishinkan de Trieste, ainsi que quelques élèves du maître Safet Ganibegovich de Belgrade.

Notre maître, Sensei Adam Prince, et ses collègues de la Commission Technique de l’I.K.D.S., Sensei Yves Thelen et Sensei Giorgio Vecchiet, firent en sorte chacun et dans une exceptionnelle collégialité que s’affirment pleinement la richesse et la complexité fascinante du style shotokaï, dont ils avaient reçu l’héritage durant des années de travail avec Tetsuji Murakami Sensei lors de si multiples stages et jusqu’à sa mort en janvier 1987.

 

Lorsque, après le 4e SIM (Shotokai International Meeting, organisé par l’I.K.D.S. en grande partie via notre club à l’automne 2018), Sensei Adam demanda  à ses élèves les plus vaillants de poursuivre la tâche par eux-mêmes toujours sur le principe de la collégialité, la relève fut vaillamment assurée et perdure aujourd’hui en dépit des nombreux obstacles surgis ces dernières années, le Covid of course, mais surtout la perte de notre dojo « ancestral » avec notre exclusion des Amandiers et des tribulations qu’atténua la générosité de nos voisins de toujours, l’École des Amandiers et le Collège Robert-Doisneau, qui nous offrirent l’hospitalité pour poursuivre nos entraînements.

 

Enfin, tout récemment et toujours dans notre cher quartier de Ménilmontant, se présenta au bout du passage Monplaisir l’opportunité d’intégrer la structure dite « des Amandiers » édifiée peu auparavant par la Mairie de Paris : au premier étage du bâtiment, nous bénéficions d’un remarquable dojo de karaté qui revalorise toute notre pratique dans un vaste espace propice au travail des katas et au développement des amples techniques qui caractérisent notre style.

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